Charline

La vie est la plus belle des fetes

Samedi 10 mars 2012 à 21:25

 
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[Pix : Mes deux futurs AS préférés :D]

Que dire, que dire ... ?
Mon moral ne s'améliore pas. Et même à vrai dire, j'ai l'impression que je m'y habitue !
Jeudi à mon stage, j'étais dans un état lamentable. Trop atteinte que pour le cacher, ça n'a pas été facile.
Vendredi, ça allait un peu mieux. Mais ce lieu représentait une telle motivation que j'ai l'impression de m'éteindre à petits feux à l'idée de le quitter ...
Dans ces moments-là, je vous avoue que je manque quelque peu d'une présence masculine.
D'autant plus que ça y est, mes copines se refont la malle.
Ma meilleure amie s'est remise en couple, et c'est sérieux. Donc depuis lors, pouf, plus aucune nouvelle.
Mon autre super pote vient d'avoir une autre de ses très bonnes amies qui s'est fait larguer, donc elles sortent ensemble.
Mon kot va se décomposer l'année prochaine. Le couple part vivre seul en studio (et quelle erreur), donc François préfère s'en aller aussi. Nous laissant Marie & moi face à devoir rechercher de nouveaux locataires, mais qui ne les remplaceront pas, et qui ne remplaceront pas le fait que nous étions "Friends n°2" ... 

Conclusion, Charline est un peu seule ... Conclusion, c'était pas trop l'moment. Conclusion, rien ne va mieux.
Et je n'ai pas non plus l'espoir que ça aille mieux.
Tout bonnement parce que je ne le veux pas, et que je n'en ai pas la force.

Dimanche 4 mars 2012 à 15:47

 
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  BON.
Ca fait deux semaines (trois peut-être ?) que mon moral s’en est allé je ne sais pas bien où …
J’ai l’impression d’avancer sans motivation, et surtout, sans moteur.

J’ai pu oublier tout ça le temps d’une petite semaine, où ma Reine est venue passer quelques jours en Belgique.
Mais bon, les masques ne tiennent jamais bien longtemps.

En vrai, le mec sur qui j’avais flashé ne m’intéresse plus.
Ou peut-être ai-je compris qu’il ne se passerait jamais rien.
(Et peut-être aussi est-ce dû au fait que je ne l’ai plus vu depuis 2 semaines ½).

Mon stage se termine, et je le vis véritablement mal. Cet endroit m’apportait tellement …
Et maintenant, je vais tomber dans l’oubli petit à petit pour chacune de ces personnes. Alors que toutes resteront gravées dans ma mémoire. Plus qu’un stage, j’ai avant tout vécu une expérience HUMAINE. Et je suis à moitié tombée amoureuse d’un patient, ok. BREF !
Le samedi 24 mars, je dirai adieu à tous ces gens. Bien sûr, je promets que je reviendrai. Et je reviendrai ! Mais les patients défilent à une vitesse incroyable dans ce centre, et d’ici 6 mois, je n’en connaîtrai plus la moitié …

Je me bats toujours contre mon corps, et je suis toujours partagée entre plusieurs eaux. A mon stage, on me répète à longueur de journée que je suis jolie, que je rayonne, que je dois attirer plein d’mecs. Même d’autres stagiaires me le disent. Et puis, quand je sors avec mes copines, je retombe dans cette superficialité, dans ce monde où les gens ne voient que mon mètre 80 et mes XX kilos.

En vrai, j’me tape une petite déprime.

Mais comme on dit, ça passera.

Lundi 15 août 2011 à 10:54

 
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[Photo : Panwè & moi, qui non, n'est pas mon amant :D]

Jean de la Fontaine marque-t-il des points avec cette citation ?
Franchement, l'Amour, c'est pas la chose la plus facile à gérer, et l'Amour longue distance, n'en parlons même pas ... 
Je suis dans une période où ça me pèse, et l'été y est pour beaucoup ! Les petites sorties à gauche et à droite, l'impression de liberté rôdant partout ! Et pourtant, cette impression d'emprisonnement ... Devoir toujours faire des heures de train pour le retrouver, devoir prévoir chaque semaine, chaque sortie à l'avance, ne rien pouvoir faire sur un coup de tête. Ne pas pouvoir aller l'un chez l'autre quand on le souhaite !
C'est vraiment pas facile à gérer, et plus les années avancent, plus on a envie de se caser et non pas de faire des km.

Le gars sur la photo fait partie du club des jeunes du village d'à côté, j'ai rencontré ce club grâce à Valentine, of course :) La notion de club des jeunes (CDJ) ne doit pas être connue partout ! En gros, dans chaque village, une bande de jeunes fonde un comité, se voit octroyer un local et organise diverses soirées. En plus de ça, ils font régulièrement des soirées entre eux dans leur local. En gros le vendredi soir, quand tu t'emm*rdes, tu vas au CDJ, tu retrouves tous tes potes, et t'es heureux !
Je suis une grande fan de l'ambiance de village, et notamment des CDJ :) Malheureusement, je n'suis pas intégrée dans celui de mon village pour diverses raisons, notamment le fait que je n'ai pas été à l'école avec ces gens-là et que donc,, j'étais d'avance un peu à l'écart ... 
J'ai déjà flâné un peu dans quelques autres CDJ, mais à vrai dire, celui-là me plait énormément ! Pour cause, il se situe dans le village où mon père a passé sa jeunesse, donc je pense que j'y retrouve un peu le même esprit.
En somme, il me tarde d'avoir mon permis pour pouvoir y passer un peu plus de temps ! 

Mais voilà ... Quand je suis là-bas, le temps s'arrête. Je me sens bien avec eux et rien d'autre n'a plus d'importance ...

Dimanche 19 décembre 2010 à 21:24

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Pix : Mon jardin, hier. Depuis, il est retombé +/- 50 cm. de neige. Ce qui, contrairement à ce qu'on peut voir au  journal télévisé de ces chers Français, ne cause guère de désagréments par chez moi. Vive les pneus neige !

Beigbeder avait-il raison en écrivant cette phrase ? N'a-t-on réellement qu'un seul grand Amour ?

A l'aube des fêtes de Noël, de grands doutes m'envahissent. Cette nouvelle vie a dû mal à se mêler avec l'ancienne. Ma nouvelle vie trouve difficilement une place à mon amour. Je ne sais si c'est le fait que la distance nous empêche de nous voir un peu plus qu'avant, mais je suis en train de rentrer dans une phase qui ne me plaît guère.
Il y a peu, quand on ne se voyait pas un week-end, c'était un drame pour moi. Chaque particule de ma peau ressentait son manque, mon moral avait besoin de lui pour tenir bon, ma vie ne trouvait pas son sens avec lui. Et aujourd'hui, c'est quand il est là que ma vie prend un cours différent.
Tous ces week-end passés loin de lui depuis septembre m'ont fait réalisé que finalement, je me plaisais tout aussi bien seule qu'avec lui.
En-dehors de ça, je ressens encore une grande sensation de manque à certains moments. J'ai toujours envie de le voir, et me confier après chaque journée m'est indispensable.
Mais voilà, avoir 20 ans, peu d'expériences à son actif, et sortir avec un homme de 25 ans, au chômage, chez ses parents, à 300 km de chez moi, et en dépression, je ne sais pas si c'est réellement ce qu'il me faut.
Je me demande si, quelque part, je ne reste pas avec lui simplement pour lui, simplement pour son intérêt à lui. 

Quand je suis avec lui, je redoute énormément son mauvais caractère. Il part dans des crises de colère énormes, pour rien, ou pour des choses qui moi ne me semblent pas graves.
Il est susceptible, et voit en moi grande quantité de choses qui ne vont pas ! Il n'est pas romantique, pas attentionné, et n'est donc pas du tout ce à quoi j'ai aspiré pendant des années.

Mais à côté de ça, il reste un des êtres qui me comprenne le mieux au monde ! Il me soutient toujours dans mes actions, dans mes échecs, dans mes réussites. Je peux passer des heures dans ses bras à contempler ses yeux, et des heures à discuter avec lui. 

Mais où en suis-je bon sang ? Pas plus tard qu'hier, je me suis retrouvée à dire à une crème d'homme qui me draguait : "Tout ce qui est casé est décasable !".

Dimanche 1er août 2010 à 17:24

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http://charline.cowblog.fr/images/DSC02220.jpgPix : Pas très nette, mais le style me plaît bien :) Admirons, énième tentative de ma part pour que mes cheveux ne soient pas droits comme des baguettes (& fades & raplalas), et pour une fois, ça a PLUS OU MOINS tenu sur la durée. 

Cette citation m'a parue bien adéquate quand aux pensées qu'il y a eu dans ma tête ces derniers temps ... En vidant mon armoire de fringues, je suis retombée sur mes "anciennes fringues", que j'avais entassé dans un coin en me disant qu'un jour, je serais fière de les revoir. Au final, je regardais mes pantalons taille 52, et c'est à peine si je voyais la différence avec mes actuels. (Qui sont tout de même toujours entre la taille 44 et la 46, voire 48 rarement)
Je repensais aussi à mes années de rénové (lycée + collège pour les non-belges), où je réussissais haut la main sans trop travailler, alors que l'université s'est révélée assez différente ... 

Finalement, il resort toujours la même chose. Je me sens comme une escroc. Comme une impostrice(ou devrais-je dire usurpatrice ? Désolée à la langue française !) Je ne suis JAMAIS droite dans mes baskets ! J'ai l'impression que tout ce qui est réussite dans ma vie, n'est que du faux
J'ai l'impression d'avoir eu mon CESS (bac) de par le fait que les profs m'appréciaient énormément, plutôt que grâce à mes capacités. J'ai l'impression de ne pas avoir maigri parce que pour moi, la taille 46 est toujours énorme et je n'ose toujours pas le dire haut & fièrement !
Quand je cuisine, j'ai l'impression que ce que je réussi, ce sont des coups de chance ... Ou que tout le monde pourrait faire ce que je fais. Que je n'ai aucun mérite

C'est pour toutes ces raisons que j'ai l'impression de fuir depuis 2 ans. Ma première année d'université, certes, elle ne m'avait guère plu niveau du cursus, mais c'était ce 8/20 au pré-test de psycho en novembre qui m'avait fouttue en l'air et m'avait donnée l'impression d'être une incapable ... Après avoir +/- réussi ma session de Noël (ma moyenne était à 11.7/20 au lieu de 12), j'ai préféré baisser les bras. Je ne voulais pas revivre un autre échec ! Et j'ai fais mes examens de juin "ric et rac" pour que mes parents me laissent aller faire l'école hôtelière ... 
Une fois arrivée dans cette fameuse école, je n'ai enchainé (comme tous mes camarades, mais quand même) que échec sur échec, et ça a été trop dur pour moi ! Moralement, je n'en pouvais plus. Leur tyrannie, leur méchanceté, ils m'ont poussé à bout, et je me suis enfuie.

Aujourd'hui, quand je dis aux gens qui me connaissent que je pars en assistante sociale, ils me font tous comprendre que j'ai choisi "la facilité", que ce sera trop facile pour moi etc. Alors que moi, j'ai peur d'une fois de plus être confrontée à l'échec, j'ai peur d'une fois de plus me rendre compte que je ne suis PAS CAPABLE
Pourtant, tous les psy (école & vie privée) m'ont assuré que j'avais de grandes capacités, mes profs aussi, mes parents aussi, mes amis aussi. Mais dans ma tête, je ne suis qu'une "impostrice", je ne suis qu'une moins que rien, et tout ce que je réussis dans ma vie, c'est Madame la chance qui le décide. 

Dans un de mes blogs anonymes, je m'étais décrite comme ça : "  Je n'sais même pas si j'ai honte d'être ce que je suis ! Une chose est certaine, je n'l'assume pas ... Je me déteste ! Je déteste chaque particule de moi-même, je déteste mon corps, je déteste la façon que j'ai de tout dramatiser, je déteste mes façons de réagir. Je me sens inférieure face à n'importe quelle rencontre ...
Et à côté de ça, je me trouve purement formidable ! J'adore ma façon de penser, j'adore cette capacité à cerner n'importe qui, je me trouve intelligente et je me trouve supérieure à la plupart des gens que je rencontre !

Quel bordel il y a-t-il en moi putain ?
"

Et je trouve que j'avais assez bien résumé la situation.
Ca fait des années, et des années que je traine ça, mais rien ne change.
La future année scolaire qui s'offre à moi est ma dernière chance, et mon ultime essai face à l'équation qui m'habite ... 

L'histoire nous dira la fin. 


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