Juste à fond dans ma nouvelle vie, dans mes nouveaux cours.
Et sans connexion Internet pendant plus d'une semaine ...
Mais je reviendrai vite !
Mardi 28 septembre 2010 à 18:11
Samedi 18 septembre 2010 à 15:47
Jeudi 9 septembre 2010 à 16:20
[Yann Quéffeflec]
Il est une personne dont j'ai (toujours) énormément envie de parler ici. Je le fais aujourd'hui, tout en étant consciente que d'ici quelqu'un, temps pourrait être terminé, et que je regretterais amèrement mon article. Mais tant pis, je le fais !
J'ai souvent été déçue par des amis, et des amies qui m'ont laissé tomber pour leur petit(e) copain/copine. Ca a commencé très tôt ! Je devais avoir 14 ans au tout début, même si ça n'avait guère d'impact. Ca impliquait juste les récrés passées avec d'autres personnes, ou de temps à autres, une séance de ciné avec l'élu(e). A cette époque, ça durait tout au plus 1 mois. Et puis le temps a passé, et j'ai dû vivre ma première vraie séparation à l'âge de 16 ans, où ma meilleure amie ne voyait plus que par son petit ami qui habitait assez loin (Genre 1 000 km) et qui laissait tout tomber, nous, les cours, ses passions, tout. Je lui en ai beaucoup voulu à l'époque.
Et puis ça a continué. Un, deux, trois ... aujourd'hui, je ne les compte plus. (et je n'ai pas encore 20 ans !)
Pendant longtemps, je suis restée l'éternelle célibataire. Celle qui enchainait les histoires assez pourraves et qui était toujours là le jour où ils se feraient larguer.
A force, c'est devenu une obsession pour moi de me trouver quelqu'un, tant je me sentais seule et délaissée de mes amis. Mais tant aussi je ressentais de plus en plus le besoin de tout partager avec quelqu'un, de délaisser une bonne fois pour toute cette solitude qui me collait aux bask' depuis des années.
A 18 ans, âge où on est tous partis aux 4 coins de la Belgique pour nos études, j'étais encore plus mal, puisque j'étais pratiquement l'unique célibataire de mon groupe ! Nos vies étant éloignées, leur absence me pesait moins, mais j'avais un sentiment énorme de "honte" d'être toujours seule. Mes problèmes de poids et mon manque total de confiance en moi n'aidait pas.
Un jour, on a décidé de toutes se réunir pour l'anniversaire d'une d'entre nous, et de faire une fiesta de dingues dans la ville où j'étudiais (qui est clairement la capitale de la guindaille en Belgique !). C'est ce qu'on a fait ! Je me suis vite retrouvée incapable de mettre un pied devant l'autre correctement.
Au retour, on a croisé une bande de mecs. Dans le même état que nous visiblement ! J'ai eu droit à des propositions assez salaces, et puis je l'ai rencontré, lui. Il m'a directement raconté qu'il était dans un studio (alors que la majorité des étudiants vivent en colocation dans cette ville), qu'il était Français, ne connaissait donc pas grand monde, et se sentait seul. On est arrivés près de son kot (appart), il m'a donc indiqué lequel était le sien et où était sa voiture.
Après ça, le week-end s'est passé. Et c'petit Français continuait de traîner dans mon esprit ... J'en ai parlé à ma copine assez fonceuse (dirons-nous), et ensemble, on a déposé mon numéro sur son pare-brise. On s'est vus le lendemain.
Après un mois de galère, où j'ai appris qu'il sortait d'une relation de 3 ans qui s'était très mal terminée (surtout pour lui !) et qu'il n'était pas prêt de recommencer quelque chose, me laissant désespérée à chacune de nos conversations, nous sommes finalement sortis ensemble !
Ca fera 1 an et demi à la fin de ce mois-ci. Certes, nous vivons des disputes. Même en public, ce qui laisse souvent une mauvaise impression à mes amis d'ailleurs. Mais dans l'intimité, nous sommes tout juste parfaitement sur la même longueur d'onde. On a les mêmes idées, on est d'accord sur presque tout, on se fait énormément rire mutuellement, et on se dit tout, de A à Z. Sans aucune pudeur, sans aucun taboo. Nous ne sommes pourtant pas cul-cul pour autant, on n'se dit pas tout le temps je t'aime, on n'est pas tout le temps l'un sur l'autre. Et en public, on aime se "séparer" et participer à des conversations différentes.
J'ai donc trouvé cette personne avec qui tout partager. Et évidemment, c'est fabuleux.
Mais cette citation a raison : aimer, c'est jouer. Je suis consciente chaque jour que je risque de le perdre à tout moment. Que lui ou moi pouvons rencontrer quelqu'un d'autre, et que nos sentiments peuvent s'évaporer en un claquement de doigt.
Surtout qu'il cherche du boulot, dans un domaine incertain : l'écologie. Les offres d'emploi étant limitées, il peut du jour au lendemain se retrouver sur l'île de la Réunion, en Provence, où je ne sais où.
La distance actuelle entre nous (Frontière luxembourgeoise pour moi, et Lille pour lui) n'est déjà pas évidente à gérer tout le temps. Et voilà que je m'en vais pour 3 ans du côté de Bruxelles, et que lui reste dans son avenir incertain, sans salaire, et donc, dans l'impossibilité d'avoir son appart' à lui. Toutes ces choses sont des obstacles que nous ne pouvons pas promettre de franchir ensemble.
Evidemment, à l'heure actuelle, on se dit l'un à l'autre qu'on fera tout pour. Mais personne ne sait de quoi demain est fait.
Alors en attendant, je profite. Je profite de ce qu'on appelle "Le 1er grand Amour". Même si j'ai connu d'autres hommes avant lui, il reste le seul que j'ai présenté à mes parents, et à toute ma famille. Il est le premier avec qui j'ai une intimité et une complicité si intense.
A suivre ... :)
Mercredi 8 septembre 2010 à 21:19