Charline

La vie est la plus belle des fetes

Mardi 10 avril 2012 à 22:53

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[Beigbeder, mon allié pour le moment]

 Y a pas longtemps, un homme qui compte énormément pour moi m'a dit "J'avais oublié à quel point tu étais une écorchée vive de l'Amour". Sur le moment, je n'ai pas relevé. Mais depuis, j'ai réfléchi
Ce week-end, je suis sortie. Un peu, beaucoup. Vendredi soir, samedi soir, dimanche soir. J'ai revu plein de monde, j'ai passé des moments géniaux avec mes amis, et j'ai pu danser à tout va. Et puis, je me suis rendue compte avec quelle facilité je flash sur un mec, pour me rendre compte une semaine plus tard que je l'ai complètement oublié ... Je me suis également rendue compte de ce que j'éprouve quand je vois des couples, ou quand j'apprends que des gens sont en couple.

... Je ne crois plus en l'Amour. Je ne crois plus en ces sentiments, je ne crois plus que des êtres puissent s'aimer. Je crois à l'alchimie des corps, à la rencontre d'hormones en ébullition, mais je ne crois plus à l'Amour, au vrai
Quand j'apprends que des gens sont en couple, une voix raisonne dans ma tête en me disant que ça ne durera pas, ou que ces gens font une énorme connerie. Quand je vois des jeunes tout arrêter pour vivre leur Amour, déplacer des montagnes, des interdits, je ressens de la peine pour eux, parce que j'ai cette impression d'être certaine que leur Amour est éphémère ... 

Et bon Dieu, c'est moche, hein

J'ai compris ça en m'imaginant me remettre en couple. Devoir tout partager, devoir être "tout le temps" avec l'autre, ne former plus qu'un, devoir revivre des disputes, refaire des sacrifices, des compromis ... Et j'avais la nausée
Je me dis aussi que, bien sûr, je ne suis pas faite pour vivre seule. Là, c'est cool, je suis en coloc' la semaine, je vis chez mes parents le week-end. Mais bientôt, dans 1 an 1/2, tout ça sera terminé. J'aurai une situation professionnelle, et je vivrai exclusivement chez mes parents. 
Je me rends compte que le temps passe à une vitesse folle ... Et évidemment, par moment, j'ai le coeur qui palpite à l'idée de finir vieille fille

Et pourtant, je n'ai jamais eu autant confiance en moi que pour le moment.
Je suis toujours grosse, mes bourrelets sont toujours là, et je suis toujours aussi grande !
Mais vous savez quoi ? Je me trouve belle
Je regarde mes photos facebook, et je me dis que j'ai quand même une belle gueule

Alors franchement, j'comprends pas trop ce qui se passe en moi.
Et j'ai presqu'envie de dire "Mais sors de ce corps, inconnue !". 

Of course, je vis quand même encore des déceptions hein.
(Souvent même ! Et d'ici quelques jours, je viendrai relater aussi que je n'ai pas confiance en moi. Il ne faut pas oublier que je suis balance)
 
Mon Don Juan a embrassé 2 autres filles devant moi dimanche, le militaire sur qui je fantasme également depuis des mois m'a dit que j'étais bien mais trop grande, puis a pointé une de mes meilleures amies en me disant "Elle, elle est bonne". Mais à côté de ça, j'ai brisé le coeur de 2 garçons dimanche (de façon correcte, je vous rassure). 

Et voilà quoi. Etudier me permet de méditer ! D'autant plus que je suis plongée en plein cours de philo socio-politique .... haem haem. 

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Heureusement qu'il me reste des amis en qui croire <3

Lundi 2 avril 2012 à 14:03

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Pix : Moi-même ! Je me suis surprise à refaire un auto-shooting hier après-midi ... 

De l'eau a finalement coulé sous les ponts (cfr : mon dernier article)
J'ai eu des nouvelles de mon Don Juan, sans que je ne doive prendre les devants. Ce qui était très cool. Malgré tout, peu de nouvelles parce que nous étions décalés avec son horaire de nuit ... Nous nous sommes revus samedi soir, à l'occasion du carnaval d'un petit village aux alentours du mien. C'est un week-end très festif dans la région, il commence le vendredi soir et se termine le dimanche au petit matin. C'est ce qui s'est passé pour lui, je me suis limitée au samedi soir. 
Evidemment, il a bu, bu, et re bu ... Devenant l'homme que je déteste par-dessus tout. Ne répondant plus de lui, draguant tout ce qui bouge, même les garçons. 
Le lendemain, il jouait au foot contre l'équipe de mon père. J'avais promis d'aller le voir, c'est ainsi qu'après 5h seulement de sommeil, je me suis rendue dans le village natal de mon père. 

Depuis, je n'ai plus de nouvelles. J'imagine qu'il a dragué une autre fille hier, ou qu'il était trop saoul pour faire quoi que ce soit. Il m'a dit que cette semaine, il attendait que ce soit moi qui prenne les devants pour qu'on arrive à se faire notre séance de ciné ... 
Moi j'ai plutôt envie d'laisser couler. Je n'serai jamais contre l'idée de revoir ce type, mais il me décevra toujours à un moment donné. 

Donc bon, on verra

En attendant, je devrais étudier puisque je suis en "vacances-blocus", mais je n'en ai vraiment pas le courage ... 

 

Lundi 26 mars 2012 à 17:58

 
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100e article !
Ce jour aurait également marqué notre 3e anniversaire à mon ex et moi. Et je me rends de plus en plus compte de Ô combien j'ai bien fait de le quitter.

Bref, il semblerait que depuis quelques jours, j'aille un peu mieux. J'espère que ce n'est pas éphémère et que je vais enfin remonter la pente. Pourtant, ma semaine n'a pas été agrémentée de bonnes nouvelles. Je me suis retrouvée mêlée à un conflit digne de jeunes adolescents. Du style "Machin a dit ça sur toi", et patati. Me mettant dans une grande situation d'impuissance, mais aussi de déception. Au final, il en ressort que je suis parfois méchante & vexante. Alias, "C'est la première fois qu'on a des gens aussi francs que toi dans notre vie, et c'est pas évident.". Les personnes concernées sont mes amies de cours, donc je suis "proche" depuis un peu plus d'un an. En bref, des personnes qui ne me connaissent pas. Mes amis savent que la franchise est ma caractéristique principale, et que je ne saurais pas l'abandonner. Qu'elle fasse du bien ou du mal. Et je vous assure pourtant qu'au fil des années, j'ai appris à la contrôler et appris à me contrôler moi. 
Mais bref, ça me permet une fois de plus de me remettre en question, mais également de remettre mon entourage en question.

Sinon, mon stage a finalement pris fin. J'ai eu une évaluation collective incroyable ... Je m'attendais à des aspects négatifs, et au lieu de ça, j'ai carrément eu droit à mon éloge ! Ils m'ont donc dis que j'avais dépassé le stade de stagiaire pour atteindre celui de collègue, que j'étais d'une humeur incroyable malgré les évenements de ma vie personnelle, que je donnais énormément aux gens qui m'entouraient, et notamment aux patients. Mais aussi que j'avais réussi à me faire une place au sein du centre, que les patients me réclamaient etc. Et que je n'avais pas intérêt à m'enfermer dans un CPAS, parce que ce serait priver les gens d'une personne telle que moi ...
Rien que ça, oui ! Et croyez-moi, ça fait du bien par où ça passe. 
Samedi, je me suis rendue à l'exposition de mon "patient préféré". Après avoir pris un bon repas sur la terrasse. J'ai vraiment eu de la  chance de finir par 3 jours ensoleillés ... 

En rentrant, j'avais dit que je ne sortirais pas. Et puis, l'envie de ne pas être seule a été plus forte ! Je me suis rendue au grand feu au-dessus de chez moi, et j'ai eu droit à une déclaration à laquelle je ne m'attendais pas. Le 1er mec avec qui j'ai fricoté après avoir quitté mon ex, qui, je vous l'avoue, était déjà dans ma tête avant que je ne quitte mon ex, a refait surface. C'est un beau parleur, un don juan et un vrai coureur de jupons, mais ça m'a fait plaisir. Nous sommes censés aller au cinéma vendredi, mais d'ici-là, de l'eau aura coulé sous les ponts.
Toujours est-il que ça m'a bien fait plaisir ! 

Et voilà :) Je m'apprête à vivre une semaine chargée en événements ... Et puis ce sera vacances (alias, blocus) pendant 2 semaines :) 
 

Mardi 13 mars 2012 à 22:32

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"Charles Baudelaire écrit à sa mère, Mme Aupick, le 30 décembre 1859 : « Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque.»

Le spleen baudelairien est la quintessence de profonds sentiments de découragement, d'isolement, d'angoisse et d'ennui existentiels.


Merci Baudelaire, d'avoir pu mettre des mots sur cette affreuse sensation ... "

(Je fais quelque de très aprofessionnel en copiant/collant du wikipédia, mais fuck off)

Samedi 10 mars 2012 à 21:25

 
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[Pix : Mes deux futurs AS préférés :D]

Que dire, que dire ... ?
Mon moral ne s'améliore pas. Et même à vrai dire, j'ai l'impression que je m'y habitue !
Jeudi à mon stage, j'étais dans un état lamentable. Trop atteinte que pour le cacher, ça n'a pas été facile.
Vendredi, ça allait un peu mieux. Mais ce lieu représentait une telle motivation que j'ai l'impression de m'éteindre à petits feux à l'idée de le quitter ...
Dans ces moments-là, je vous avoue que je manque quelque peu d'une présence masculine.
D'autant plus que ça y est, mes copines se refont la malle.
Ma meilleure amie s'est remise en couple, et c'est sérieux. Donc depuis lors, pouf, plus aucune nouvelle.
Mon autre super pote vient d'avoir une autre de ses très bonnes amies qui s'est fait larguer, donc elles sortent ensemble.
Mon kot va se décomposer l'année prochaine. Le couple part vivre seul en studio (et quelle erreur), donc François préfère s'en aller aussi. Nous laissant Marie & moi face à devoir rechercher de nouveaux locataires, mais qui ne les remplaceront pas, et qui ne remplaceront pas le fait que nous étions "Friends n°2" ... 

Conclusion, Charline est un peu seule ... Conclusion, c'était pas trop l'moment. Conclusion, rien ne va mieux.
Et je n'ai pas non plus l'espoir que ça aille mieux.
Tout bonnement parce que je ne le veux pas, et que je n'en ai pas la force.

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